
Selon deux notes du renseignement territorial français, la venue du roi Charles III en France mettait en péril la sécurité du président de la République et celle du monarque.
Mercredi 22 mars, Emmanuel Macron s’exprimait au sujet de la réforme des retraites dans une interview accordée à Marie-Sophie Lacarrau et Julian Bugier. Peu après les déclarations du président de la République, de nombreux militants se sont insurgés et ont déclaré poursuivre les grèves. Malgré ce contexte social, le palais de Buckingham affirmait maintenir la venue du roi Charles III en France, prévue dimanche. Ce vendredi 24 mars, l’Elysée a finalement annancé dans un communiqué que sa visite « sera reportée ». Une décision qui fait suite aux notes du renseignement territorial.
Le service a en effet pu alerter les autorités sur la sécurité du président de la République et celle du fils de la reine Elisabeth II. Les deux notes confidentielles ont été révélées par « Le Parisien » : « Dans un contexte social et sociétal tendu, les gilets jaunes et militants des mouvances contestataires tenteront certainement de perturber cette visite, au nom de leur hostilité envers la réforme mais surtout leur rancœur à l’égard du président de la République », a rapporté le journal.
« GÂCHER LE MOMENT PRINCIER »
Une conclusion qui a pu être effectuée grâce à une veille sur les réseaux sociaux. Le renseignement territorial a « détecté des messages haineux à l’encontre du président », ainsi qu’un appel sur Telegram à « une grande manifestation le 27 mars à Versailles », explique la note. Et ce n’est pas tout. Les manifestants s’encourageaient à « gâcher le moment princier ». En effet, durant son séjour à Paris, le roi Charles III et Emmanuel Macron devaient se retrouver au château de Versailles, lors d’un dîner dans la galerie des glaces.
Un emploi du temps qui n’était pas au goût des contestataires, qui souhaitaient également « se mobiliser » à Bordeaux, où le père du prince William et du prince Harry devait se rendre le mardi 28 mars. Les syndicats girondins avaient également prévenu que si la réforme des retraites passait, ils n’hésiteraient pas à prendre le roi Charles III « pour cible afin de manifester leur mécontentement », explique le document du renseignement territorial.
La note précise que les grévistes désiraient atteindre le gouvernement au travers de cette visite : « Ce n’est pas la personne même du roi qui sera visée. Le but sera essentiellement d’utiliser la vaste fenêtre médiatique ouverte par sa venue en Gironde pour défendre les diverses contestations sociales. » Selon les documents, le profil des internautes est « particulièrement hétérogène ». Plusieurs groupes de personnes s’y retrouvent, de « l’extrême gauche » à « l’extrême droite », ainsi que « de tout âge et de tout genre ».
Elisabeth II et Charles III : les plus belles images d’un duo royal
Elisabeth II et le prince Philip accueillent leur premier enfant, Charles, en 1948
Le couple principer et leur fils, Charles, en 1949
La princesse Elisabeth et son fils, le prince Charles, en 1949
La princesse Elisabeth et le prince Charles, déjà complices, en 1950
Elisabeth II et ses enfants, la princesse Anne et le prince Charles, en 1952
Elisabeth II et son fils, Charles, en 1952
Elisabeth II, la princesse Anne, le prince Charles et le corgi de la reine en 1953
La reine d’Angleterre et ses enfants, Anne et Charles en 1956
Elisabeth II et le prince Charles en 1959
La famille royale en 1959
Elisabeth II, princesse Anne et le futur roi Charles III, dans les années 60
La reine, le prince Philip, le prince Charles et la princesse Anne
Investiture du prince de Galles en 1969
Elisabeth II en compagnie du prince Charles et son épouse Lady Diana en 1981
Le duo royal en 1993
Le duo salue la foule depuis le balcon en 2002
Le prince Charles, le prince William, le prince Philip et la reine Elisabeth II en 2003
La reine salue son fils après leurs vacances ensemble en 2006
Elisabeth II et le prince Charles en 2006
le rire du fond du coeur
Le duo découvre ensemble une biographie de la reine en 2009
Elisabeth II et le prince Charles en 2009
Elisabeth II et le prince Charles
la Tendresse
































